Où sont les chrétiens?

Que personne ne soit choquée en lisant cet article, car ce n'est pas le but, mais plutôt, réfléchissons ensemble afin de trouver la solution à notre problème! 

Un jour alors que j'étais en pleine adoration dans la présence du Seigneur, je fus surprise par mes pleurs. Des larmes chaudes, innondaient mon visage, tandis que mes narines se bouchaient progresssivement. En fin de compte, je n'arrivais plus à respirer convenablement., mais poursuivis ma prière à genoux. Une question montait jusqu'à mes lèvres, j'ouvris donc ma bouche pour la laisser sortir, à haute voix, je répétais les mots suivants:  "Mais Seigneur, où sont tes serviteurs, où sont les vrais chrétiens?"...Aucune réponse ne venait, je ne recevais que l'écho de ma voix étouffée par les sanglots. Je poursuivis, car les questions se succédaient. "Mais Seigneur, qui sera sauvé?", "Mais Seigneur, il est impossible d'être chrétien", "regarde les pièges dans lesquels nous tombons, si tu revenais à l'instant Seigneur qui, serait prêt?",  "nous serons tous repoussés au jour du jugement, et à beaucoup d'entre nous tu diras retires-toi de moi, je ne te connais pas. "Mais qu'attendons-nous pour être chrétiens!?!"

Lors du culte le dimanche dans certaines assemblées chrétiennes où je suis allée, du fond de la salle jusqu'à la chaire où se trouve le Prédicateur, je ne voyais que moquerie, désobéissance vis-à-vis de Dieu. J'ai eu vraiment peur ce jour-là. A un certain moment, alors que j'étais occupée à pleurer, je me suis demandé:  mais, au fait pourquoi pleures-tu, pouquoi te lamentes-tu, quel est ton problème dans cette affaire? Peux-tu porter le monde sur ton épaule? C'est un problème que seul Dieu peut régler, mais je continuais à pleurer, à me lamenter, à verser toutes les larmes que j'avais en réserve ce jour-là, le front par terre comme si, personnellement j'avais un très grave problème. Ce n'étais pas mon problème en effet, mais le SAINT ESPRIT en moi s'était ainsi manifesté pour me montrer à quel point il était attristé.

Dans presque toutes les assemblées où j'avais mis les pieds, il y avait des choses plus ou moins choquantes et toutes les faiblesses de l'Homme face aux tentations de la vie quotidienne me frappaient en plein visage. J'imaginais chacun de nous, face à Jésus, face au sauveur le jour du jugement dernier, surpris par ce moment car personne ne semble s'en soucier vraiment. On en parle mais faisons-nous réellement l'effort nécessaire pour être prêts ce jour-là??? 

Ensuite me vinrent à l"esprit les paroles du Seigneur qui dit dans Mathieu, "hypocrites, races de vipères, vous regardez la paille qui se trouve dans l'oeil du voisin, alors que dans votre oeil il y a une poutre". Et j'ai tout de suite compris qu'à  aucun moment il ne fallait me mettre à l'écart par rapport à toutes ces observations? Je compris que les autres servent de miroir pour nous permettre de voir nos propres énormités, nos péchés que nous cachons pour être bien vus des hommes, mais qui choquent Dieu, l'éloignent de nous. Car, même quand nous pensons que nous sommes différents, plus propres, nous avons quelque chose au fond de nous qui est déplaisant, voir très désagréable à notre Dieu. Les autres sont donc des miroirs qui nous rejettent nos propres images à corriger. Mais comme nous ne comprenons pas le message vivant en face de nous, nous nous contentons de critiquer et nos péchés restent camouflés. Mais quelle tristesse je pensai en fin!

Seigneur que faut-il faire pour échapper à ces pièges monstrueux? ...A bientôt, je reviens...